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Ava Muller Darwoski Presse Info
26 août 2013

Un été à Lauterbourg: L'Eglise de la Sainte Trinité. (6/8)

L’Eglise de la Sainte Trinité.

 

Situé au cœur de la ville et en hauteur, impossible de ne pas voir cet édifice si nous nous baladons dans Lauterbourg.  Son nom, Trinité signifie dans la doctrine chrétienne l’union des trois personnes distinctes qui ne forment qu’un seul Dieu, le Père, le Fils et l’Esprit Saint.

L'Eglise de la Sainte Trinité au crépuscule (Ph Vu de l'Eglise depuis une petite ruelleL'Eglise de la Sainte Trinité au crépuscule (Ph. H.V.     décembre 2012) et depuis une ruelle.

                         La date exacte de la fondation de cette église n’est pas connue, mais elle daterait probablement du XIIème siècle. Son clocher est une tour carré, chose étonnante don son origine est malheureusement inconnus.

 Le chœur style gothique fût construit en 1467, est éclairée par trois baies centrales comportant des scènes historiées et de deux baies latérales aux motifs géométrique. Les verrières représentent la Sainte Trinité, le baptême du christ, accompagné d’inscription Latine. Lors du grand incendie de 1678, la nef de l’ancienne église brûla, la charpente et  l’orgue détruite ne sera restaurée qu’en 1683. En 1711, l’Eglise devenant trop petite pour une population toujours croissante acquerra plusieurs bâtiments des environs et les fit démolir afin de s’agrandir,contre le gré des habitants et sans tenir compte de leurs protestation. Durant la révolution, l’Eglise devint un Temple de la Raison.

Aux alentours de l’église se trouvait l’ancien cimetière qui aurait la même origine que l’église. A l’époque, on inhumait dans l’enceinte même de l’église les personnages de rang élevé, mais pour des raisons d’hygiène, le gouvernement décida de placer les cimetières en dehors des lieux d’habitation ; en 1794 une première fois au Nord de la ville, puis en 1795 à l’emplacement actuel, rue de la Chapelle.

La croix à l’extérieur de l’église a été élevée en 1810. En 1841, les vielles poutres dont l’état de pourriture faisait craindre l’écroulement du toit de la nef furent remplacées. Durant les réparations, l’office religieux eux lieux dans la grande salle de l’Hôtel de ville.

Une histoire de cloche et d’horloge.

En 1613, l’église ne possédait qu’une seule cloche, elle en possédera une deuxième en 1624, une troisième en 1662, puis une quatrième en 1670, mais l’incendie de 1678 les liquéfia toutes. Comme recours durant cette période, seule une sonnette avertis les fidèles de l’heure du culte. Le remplacement des cloches ce fit lentement, et, avant 1740, elle aura à nouveau ses quatre cloches. Cependant, en vertu d’un décret de l’assemblé national, deux furent enlevées et reconverti en monnaie billon. Seule la plus grande fondu en 1707 resta, ainsi qu’une petite échangé depuis contre une autre en 1808. Mais, en 1842, le curé Spisser à dotés l’église d’une troisième cloche.

La première horloge se trouvait déjà en 1580 dans la tour de l’église. En 1662, la ville en acheta une neuve, remplacé par une autre en 1707. En 1944, le clocher sera détruit par des tirs d’artillerie, le toit disparaîtra ainsi que son horloge. Un toit plus grand fut alors reconstruit. L’horloge qu’y si trouve actuellement date d'après guerre.

L’église est composée d’un fonts Baptismaux qui daterai du XIIIème siècle, sauf sont support et son couvercle  qui sont plus récents.

La clef de voûte conservée dans la sacristie provient probablement de l’église primitive et représente la tête du christ tandis qu’une autre représente l’agneau pascal. Il y a aussi trois confessionnaux.

Intérieur de la sacristieintérieur de la sacristie

  

Entrée principale de l’EgliseEntrée principale de l’Eglise. Il est noté au-dessus de     la porte une inscription Latine signifiant : « Je suis là part la     grâce de Dieu, à la faveur de la Paix et avec l’aide de la ville ».     L’assemblage des majuscules (IC.VM.V.D.C.V. indique la date de 1716, date     de la reconstruction de la Nef.

Saint Antoine, la statue dans une niche près de la nef est représenté âgé, vêtu de l’habit des antonins Ordre spécialisé dans l’accueil des malades et portant le Tau terminé par deux cloches. St Antoine est considéré comme un Saint Guérisseur contre la peste et la lèpre.  

 

Les vitraux actuels de l’église ont été réalisés par Jean Gaudin, remplaçant les 123 m2 de vitraux détruit lors de la Seconde Guerre Mondiale.

             

 DSCF1666 Autel, deux anges

Sa Chaire dont sa base et en grès des Vosges date de 1581. Autel et deux anges.   

 

L’emplacement en bois surélevé réservé à l’orgue date de 1717,  quant à son orgue, elle a été réalisée en 1777 et restauré en 1998 à Sarre-Union. Elle serait composée au total de plus de deux mille tuyaux. Cette église est ouverte au public tous les jours de l’année.  

Un des deux oratoires de l’EgliseUn des deux oratoires de l’Eglise. La statue représente     la Vierge de la Pitié. Un deuxième oratoire représente la mort de Joseph.

 

   L’orgue date de 1777et à environ 2000 tuyauxL’orgue date de 1777et à     environ 2000 tuyaux. (ph H.V)

Plafond Le plafond de l'Eglise dans un état dégradé en novembre 2012. Depuis, il a été restauré.

 

DSCF1784 Un des trois confessionnal.

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