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Ava Muller Darwoski Presse Info

30 septembre 2013

Série Vendange: que le vin coule à flot/ Bande Dessinnée/In Vino Veritas

Les vendanges ont commencé ce mois-ci. Nous allons nous intéresser aux vignes et aux livres traitant ce sujet en interrogeant un viticulteur d’Alsace du Nord et une boutique vendant des bouteilles de vin. Mais pour le premier article, une petite B.D qui à le mérite d'être mis en valeur pour inaugurer notre série : « Vendange, que le vin coule à flot ».

couverture Vino Véritas

Il s’agit de Vino Véritas dont le scénariste est Corbeyran et le dessinateur Luca Malisan.

  • Genres: Thriller-Policier
  • Collection: Grafica
  • Format : 240 x 320 mm
  • 48 pages
  • Façonnage: Cartonné
  • EAN/ISBN : 9782723495721
  • Prix: 13.90€

In vino veritas est une locution latine qui signifie : « Dans le vin la vérité ».

Un frère et une sœur se dispute alors qu’ils ont passé une enfance unie et heureuse. Chacun deviendra vigneron, mais dans un style différent et un caractère distinct qui divise les frères et sœur.

L’un (Lionello) est radin et ne pense qu’à augmenter son chiffre d’affaire s’en ventant même. « Mon argent fait vivre une famille et une dizaine d’employés ! Nous ne pouvons pas en dire autant de toi » lança-t-il froidement à sa sœur Tessa. (P.17) ou n’hésite pas à avouer à un de ses employés :

« Du moment où le public sait où dépenser son argent (…) surtout si c’est la maison (…) qui en profite.» (P.7).

Tessa, sa sœur, s’inquiètera plus de ses vignes pour produire un vin bio de qualité : « Mmh, totalement botrytisée ! Pas bon du tout. » ; « J’exploite deux minuscules hectares, je n’ai pas envie que ce champignon détruise les trois quarts de ma récolte. » (P.11).

Le décès de leur mère Ortensia changera-t-elle la donne ? Elle qui souhaita et rédigea dans son testament qu’ils s’entendent à nouveau comme dans leur enfance et qu’ils fassent une cuvée ensembles…L’un demandera conseille à sa femme Isabella, l’autre demandera conseille à son employé Charles…

Une belle nuit très « agité » après une petite visite de la ville de Florence attendra ces derniers, Charles ayant réservé une suite dans un hôtel de luxe pour Tessa, signe d’un parfait amour ?… Mais le lendemain matin Lionello se retrouve dans le même hôtel… Etais-ce un complot entre Charles et Lionello ? Un pur hasard ? Leur sentiment prendra-t-il une autre tournure ?

 

L’avis de AMD : Une bande dessinée bien illustré ou les scénarios ont la même qualité.

 

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25 septembre 2013

Attentat au Kenya: deux françaises ont été tuées: couverture du journal "aujourd'hui en France"

aujourd_hui  

Anne Dechauffur avait 27 ans et sa mère, Corinne, une artiste peintre de 54 ans ; ont été tuées à bout portant par les balles des miliciens islamistes radicaux Somaliens alors qu’elles venaient à peine de se garer sur le parking Westgate Mall et figuraient parmi les premières victimes de l’attentat samedi dernier.

La jeune femme rêvait de devenir actrice, après avoir fait des études en sciences du langage et avait débuté par une carrière de mannequinat à Londres. « Il n’y a rien de plus important que la mode » disait-elle encore. 

« Elle avait une voix enfantine et une fragilité qui ressemblaient à un prolongement de l’enfance » décrit François Xavier Hoffmann, directeur pédagogique du Cours Florent où Anne étudiait. Elle suivait également des cours de cinéma, puis de théâtre à Londres. Son père gère un hôtel au parc national de Meru (à 320 kilomètres de Nairobi) ou elle travaillé et côtoie aux quotidiens une tribu avec laquelle elle faisait des photos dans la brousse pour son book de mannequin, et sa mère Corinne, s’inspirait pour ses œuvres d’art.

Si elle vivait à Nice où la famille possède une imposante villa, elle y revenait chaque été une quinzaine de jours. 

Dans un autre article également paru dans « aujourd’hui en France » du 24 septembre, nous pouvons y lire le témoignage de Pauline, 35 ans, française vivant au Kenya blessé par balle à la cuisse le même jour. « Il est venus par-derrière et nous a tiré dessus. On était une quinzaine, la plupart sont mortes. J’étais au-dessus de mes enfants qui heureusement n’ont pas été touchés. » Deux heures plus tard, il revient affirmant qu’il laisserait partir les enfants. « Je lui ai dit que j’étais de France, il n’avait pas l’air contant, mais il a dit que les gens à qui il voulait le plus de mal, c’étaient les Kényans et les américains » et après de longues discussions, elle put sortir avec quatre enfants. 

 

La religion des otages a été demandé par les terroristes, ceux qui ont ont eu le malheur de répondre autre que « Musulman » ont été froidement abattue. Selon un autre récit passer sur la chaîne d’information BFM TV, ils auraient dût même savoir une prière du Coran. (source à revérifier, qui a dit et quand ? ).

Au moins 62 morts, 200 blessés et des dizaines de disparus : c’est le bilan humain provisoire de l’attaque terroriste qui a frappé le centre commercial de Nairobi, au Kenya, et c’est seulement mardi que les terroristes ont été définitivement maîtrisés. 

26 août 2013

Un été à Lauterbourg: L'Eglise de la Sainte Trinité. (6/8)

L’Eglise de la Sainte Trinité.

 

Situé au cœur de la ville et en hauteur, impossible de ne pas voir cet édifice si nous nous baladons dans Lauterbourg.  Son nom, Trinité signifie dans la doctrine chrétienne l’union des trois personnes distinctes qui ne forment qu’un seul Dieu, le Père, le Fils et l’Esprit Saint.

L'Eglise de la Sainte Trinité au crépuscule (Ph Vu de l'Eglise depuis une petite ruelleL'Eglise de la Sainte Trinité au crépuscule (Ph. H.V.     décembre 2012) et depuis une ruelle.

                         La date exacte de la fondation de cette église n’est pas connue, mais elle daterait probablement du XIIème siècle. Son clocher est une tour carré, chose étonnante don son origine est malheureusement inconnus.

 Le chœur style gothique fût construit en 1467, est éclairée par trois baies centrales comportant des scènes historiées et de deux baies latérales aux motifs géométrique. Les verrières représentent la Sainte Trinité, le baptême du christ, accompagné d’inscription Latine. Lors du grand incendie de 1678, la nef de l’ancienne église brûla, la charpente et  l’orgue détruite ne sera restaurée qu’en 1683. En 1711, l’Eglise devenant trop petite pour une population toujours croissante acquerra plusieurs bâtiments des environs et les fit démolir afin de s’agrandir,contre le gré des habitants et sans tenir compte de leurs protestation. Durant la révolution, l’Eglise devint un Temple de la Raison.

Aux alentours de l’église se trouvait l’ancien cimetière qui aurait la même origine que l’église. A l’époque, on inhumait dans l’enceinte même de l’église les personnages de rang élevé, mais pour des raisons d’hygiène, le gouvernement décida de placer les cimetières en dehors des lieux d’habitation ; en 1794 une première fois au Nord de la ville, puis en 1795 à l’emplacement actuel, rue de la Chapelle.

La croix à l’extérieur de l’église a été élevée en 1810. En 1841, les vielles poutres dont l’état de pourriture faisait craindre l’écroulement du toit de la nef furent remplacées. Durant les réparations, l’office religieux eux lieux dans la grande salle de l’Hôtel de ville.

Une histoire de cloche et d’horloge.

En 1613, l’église ne possédait qu’une seule cloche, elle en possédera une deuxième en 1624, une troisième en 1662, puis une quatrième en 1670, mais l’incendie de 1678 les liquéfia toutes. Comme recours durant cette période, seule une sonnette avertis les fidèles de l’heure du culte. Le remplacement des cloches ce fit lentement, et, avant 1740, elle aura à nouveau ses quatre cloches. Cependant, en vertu d’un décret de l’assemblé national, deux furent enlevées et reconverti en monnaie billon. Seule la plus grande fondu en 1707 resta, ainsi qu’une petite échangé depuis contre une autre en 1808. Mais, en 1842, le curé Spisser à dotés l’église d’une troisième cloche.

La première horloge se trouvait déjà en 1580 dans la tour de l’église. En 1662, la ville en acheta une neuve, remplacé par une autre en 1707. En 1944, le clocher sera détruit par des tirs d’artillerie, le toit disparaîtra ainsi que son horloge. Un toit plus grand fut alors reconstruit. L’horloge qu’y si trouve actuellement date d'après guerre.

L’église est composée d’un fonts Baptismaux qui daterai du XIIIème siècle, sauf sont support et son couvercle  qui sont plus récents.

La clef de voûte conservée dans la sacristie provient probablement de l’église primitive et représente la tête du christ tandis qu’une autre représente l’agneau pascal. Il y a aussi trois confessionnaux.

Intérieur de la sacristieintérieur de la sacristie

  

Entrée principale de l’EgliseEntrée principale de l’Eglise. Il est noté au-dessus de     la porte une inscription Latine signifiant : « Je suis là part la     grâce de Dieu, à la faveur de la Paix et avec l’aide de la ville ».     L’assemblage des majuscules (IC.VM.V.D.C.V. indique la date de 1716, date     de la reconstruction de la Nef.

Saint Antoine, la statue dans une niche près de la nef est représenté âgé, vêtu de l’habit des antonins Ordre spécialisé dans l’accueil des malades et portant le Tau terminé par deux cloches. St Antoine est considéré comme un Saint Guérisseur contre la peste et la lèpre.  

 

Les vitraux actuels de l’église ont été réalisés par Jean Gaudin, remplaçant les 123 m2 de vitraux détruit lors de la Seconde Guerre Mondiale.

             

 DSCF1666 Autel, deux anges

Sa Chaire dont sa base et en grès des Vosges date de 1581. Autel et deux anges.   

 

L’emplacement en bois surélevé réservé à l’orgue date de 1717,  quant à son orgue, elle a été réalisée en 1777 et restauré en 1998 à Sarre-Union. Elle serait composée au total de plus de deux mille tuyaux. Cette église est ouverte au public tous les jours de l’année.  

Un des deux oratoires de l’EgliseUn des deux oratoires de l’Eglise. La statue représente     la Vierge de la Pitié. Un deuxième oratoire représente la mort de Joseph.

 

   L’orgue date de 1777et à environ 2000 tuyauxL’orgue date de 1777et à     environ 2000 tuyaux. (ph H.V)

Plafond Le plafond de l'Eglise dans un état dégradé en novembre 2012. Depuis, il a été restauré.

 

DSCF1784 Un des trois confessionnal.

22 août 2013

Un été à Lauterbourg: L'éducation (6/8)

L’Education

Chacun d’entre nous à un souvenir de son temps passé à l’école. Que ce soit durant la récré, un devoir difficile, un professeur qui nous a marqué, le premier flirt, la période d’examen… Certains l’aime, d’autre la répugne car le rôle de l’éducation n’est pas de s’amuser du matin au soir, mais de transmettre un savoir afin d’enrichir sa culture personnelle, de se préparer à son indépendance et d’avoir accès à la connaissance de ces droits et devoirs pour profiter de sa liberté. De nos jours, elle a aussi comme but de combattre le racisme, l’intolérance, la violence ou même l’exclusion sociale.     

   Ancienne école primaire de 1861 à 1870Ancienne école primaire de 1861 à 1870. A l’angle, la     colonne torsadée et le masque d’épouvante sont destinés à conjurer les     incendies. Il s’agit bien sûr d’une légende.    

Comme chaque ville et village, Lauterbourg à son école maternelle (XXX élèves en 2012-2013) et son école primaire (XXX), mais a aussi son collège (XXX) regroupant l’ensemble des élèves du canton. D’après J.Bentz, la première école à Lauterbourg daterai du milieu du XVIé siècle, dans la demeure du sacristain qui était à l’emplacement de l’ancien château aujourd’hui disparue. A cette époque, l’enseignant était recruté par le corps échevins ou la communauté des habitants. De nos jours, ce n’est plus le curé qui choisi les personne pour exercer ce métier, il faut passer un concours sous anonymat permettant de trier sur le volet les meilleurs, évitant ainsi les querelles comme il pu en avoir à l’époque.

 

   Ancienne résidence Episcopale (Holtzapfel) fondée en 1592Ancienne résidence Episcopale (Holtzapfel) fondée en     1592. Incendié en 1678 et restauré, il abritera l’école préparatoire des     élèves instituteurs, avec internat et bibliothèque de 1873 à 1933.

 

EcoleCarte postale de 1903 montrant des enfants devant la Kaiserliche Präparandenschule.

La ville acquis en 1715 une maison de J.G.Mertz qui devait à la base servir de presbytère, mais servira d’école la même année par les enfants des deux sexes, sous la direction d’un maître jusqu’en 1822, où l’école des filles fut séparer de celle des garçons et confiées à deux sœurs institutrices dans un local loué pour les sœurs jusqu’en 1837. Lauterbourg eu aussi son Ecole Préparatoire d’Institution de1873 à 1933. Le but de cette école était la préparation en deux ans des élèves de bons niveaux sortant de l’école primaire à l’examen d’admission à l’école normale (équivalent). Il fallait-être âgé de 14 ans. Il y était enseigné la religion, l’allemand, le français, le calcul, l’histoire-géographie, l’histoire naturelle, l’écriture, le dessin, le violon, l’orgue, le chant et la gymnastique.

   

Entrée du collège George Holderith à l’emplacement de l’ancien Glacis Glacis 2

Entrée du collège George Holderith à l’emplacement de l’ancien Glacis.    

Mais le 1er octobre 1922, l’E.P.I est transféré à  Obernai. Juste après, une école supérieure de garçons (équivalent)a été créer. 

La maison Holtzapffel, arrivé en 1680 fut utilisé par le prince évêque jusqu’en 1874. En 1960, il accueille le collège d’enseignement général puis, à partir de 1968 l’école élémentaire. Les lettres fixées sur le bâtiment (1716 HHESPWEOSPIRA) veulent dire après traduction Henri Hattardus, évêque de Spire, prévot de Wissembourg et d’Offenbach, Prince du St Empire Romain en l’an 1716. 

Le XIXè siècle sera un tournant pour le système éducatif alsacien. Plusieurs lois en effet favorisent l’accès à l’éducation. En 1841, une loi interdit aux enfants de moins de huit ans à travailler et limite le travail des enfants de huit à douze ans à huit heures par jour. En 1850, la loi Falloux imposa une école de fille dans  chaque commune de plus de 800 habitants, chiffres ramené à 500 en 1867.

Le 18 avril 1871, soit dix années avant la loi de Jules Ferry pour le territoire français, une des premières mesures prise par les autorités allemande a été de rendre l’école obligatoire pour les enfants de 6 à 14ans pour les garçons et de 6 à 13 ans pour les filles. Des sanctions comme l’avertissement, l’amende ou même la prison ont été donné pour les parents contestant ses lois.

Les terrains aux alentours du collège ont été nivelés à partir de 1876. Juste après la 1ère Guerre Mondiale a été aménagée l’Avenue Clémenceau. Le collège de Lauterbourg quant à lui a été construit après la Seconde Guerre Mondiale ainsi que son école maternelle à l’emplacement d’un ancien Glacis (terme militaire qui signifie espace dénudé) de la rue des Glacis et de la rue des Quatre Vents.

Le Glacis où est construit le Collège faisait partie d’un système de fortification entourant la ville érigé vers 1708.

Il n’y a pas de lycée à Lauterbourg. Les élèves souhaitant y aller doivent aller à Wissembourg, ils quittent leur ville vers 7H05, et son parmi les premiers à arriver au lycée vers 7H30, repartent à 17H40 et rentrent vers 18H10.

 

Georges HOLDERITH

Livre George HolderithImpossible   d’ignorer son nom si l’on parle d’éducation à Lauterbourg. Né à Lauterbourg   le 18 septembre 1912, il fut nommé instituteur à Lauterbourg en 1931 et y   restera jusqu’en 1939. Durant l’occupation, il poursuivit ses études Outre   Vosges et fit une licence d’allemand. Revenus en Alsace à la libération, il   remplira la fonction temporaire d’inspecteur Primaire puis au lycée Technique.   On lui donna la responsabilité de plusieurs Académies dont celle de   Strasbourg en 1962 qu’il gardera jusqu’à son décès. Il fit réintroduire la   langue allemande dans les écoles primaires (CM1 et CM2) en 1972 en Alsace et   1976 en Moselle. Il a dirigé la rédaction de plusieurs manuels scolaires   allemands pour les écoles primaires français, collège et lycée, fondé le Prix   qui porte son nom récompensant chaque année une classe de CM1 et CM2   méritante pour leur progrès en langues allemande et française. Il était   également l’un des dirigeants de l’O.F.A.J et a participé à la rédaction des   accords culturels entre la France et l’Allemagne, notamment celui qui   concerne le baccalauréat Franco-Allemand. Il a écrit un   livre : « Anthologie des poètes et prosateurs d’Alsace ».   Il décèdera le 21 avril 1978 à Strasbourg, mais sera enterré au cimetière   chrétien de Lauterbourg.

 

22 août 2013

Musique: Sash

Sash!

 

sash a écouter: http://www.youtube.com/watch?v=44t3xc_XDes 

 

Sash est un groupe de dance et d'euro-tranceallemand fondé en 1995. Il est composé du DJ Sascha Lappessen (né le 10 juin 1970 à Nettetal) qui a donné son nom au groupe, de Thomas Lüdke et de Ralf Kappmeier.

Leurs trois premiers singles sont It's My Life, Encore une fois et Ecuador. Courant 1997, sort le premier album de 12 titres, It's My Life, qui contient les tubes précités et le nouveau single Stay, dont le clip est tourné dans le quartier de La Défense, en banlieue parisienne. Le single suivant La Primavera, en 1998, est chanté en italien et obtient une fois de plus un succès sur les ondes et dans les charts dance. Il est suivi par Mysterious Times qui marque la première collaboration entre Sash et la chanteuse Tina Cousins. Le deuxième album, Life Goes On, contient également les hits Colour the World et Move Mania. Adelante, chanté en espagnol, marque les retrouvailles avec Rodriguez, qui était déjà présent sur Ecuador. Le troisième album, Trilenium, sort en 2000, suivi par With My Own Eyes. Cette même année Sash publie son premier best of Encore Une Fois-Greatest Hits qui inclut tous ses tubes et plusieurs remixes. En 2002, un quatrième album voit le jour, S4!, qui contient les succès Ganbareh, Run (avec Boy George) et I Believe.

En mai 2010, une nouvelle version du site officiel voit le jour. Sash! en profite pour annoncer son nouveau single, All Is Love, ainsi que son nouvel album intitulé Life Is a Beach. En juin, suit un nouveau single, Hello South Afrika, en collaboration avec Dr Alban, inspiré par la Coupe du monde de football. []

Albums

  • It’s My Life (1997)
  • Life Goes On (1998)
  • Trilenium (2000)
  • Best Of - Encore une fois (2000)
  • S4!Sash! (2002)
  • 10th Anniversary CD & DVD (2007)
  • The Best Of (2008)
  • Life Is a Beach (2012)

Singles (une partie)

Site officiel     sashworld.com

 

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21 août 2013

Un été à Lauterbourg: La porte de Landau.

La Porte de Landau et la Tour des Bouchers

 

Ce bâtiment est l’emblème mythique de Lauterbourg. Situé Place Vauban, impossible de ne pas y prêter attention. C’est à partir de calcaire gréseux et grès des Vosges qu’il a été construit. Si aujourd’hui nous pouvons passer sous cette porte comme bon nous semble, à une certaine époque, ce ne fut pas le cas. Ce bâtiment n’avait pas pour but de faire « décorer la ville » mais était utile à une bien autre chose. 

   ab

 

Vu de l’intérieur (à gauche) et de l’extérieur (à droite) de la ville.

 

C’est dès le XIème siècle que débutèrent la construction des premières fortifications autour de la ville Haute (Ancien Lauterbourg) sous l’empereur Othon III.

Quant-à-celle de la ville Basse (qui comprend les nouveaux quartiers), elle daterait du XIIIème siècle.  Mais ce n’est qu’en 1706, lors de la guerre de Succession d’Espagne (1701-1714) opposant Louis XIV à l’Autriche et à l’Angleterre que le maréchal Villars décide de barricader le nord de l’Alsace en créant les lignes fortifiées de Lauterbourg à Wissembourg. La porte d’accès Nord-Est dite Porte de Landau a été réalisé par l’ingénieur Charmont.

 

La Tour de Bas permit de sa masse carré de défendre l’entrée de la ville. Elle sépara la ville haute et la ville basse. Elle occupe l’emplacement de l’ancienne tour du Bas, construite au XIIIe siècle et démolie en 1704. Il ne substituera que le soubassement formant un passage. Au-dessus s’élève un étage unique, couvert d’un toit brisé en pavillon. Côté centre-ville, la façade s’ouvre par trois baies rectangulaires alors que la façade opposée vers l’Allemagne entièrement revêtu s’apparente à de l’architecture militaire de l’époque. Un contour chantourné, complètement illisible dans sa partie supérieur, représenterait une bataille victorieuse de Louis XIV. Trois têtes de soldats foulés aux pieds dans le bas de la scène. Au-dessus encore de celle-ci, étaient apposées des armoires de France remplacée en 1692 par l’emblème du soleil magnifiant la puissance du Roi Louis XIV (Roi Soleil).

 

En 1615, on y aménagea un logis pour la garde de nuit. En 1632, la tour reçoit deux battants de porte neufs, dont un seul et encore en place. L’autre disparaitra.

 L’Etat fit construire le pavillon actuel, demeure d’un des portiers de la ville et deviendra monument historique le 11 mai 1932.

Une muraille entourée la ville qui en 1708 fut recouverte de terre, pour absorber les boulets de canon. Juste avant la Seconde Guerre Mondiale, c’est sous cette porte que passer la prinicpale route pour les voitures.   

   Emblème face Nord existant depuis 1692, rappelle le serment d’allégence et de la puissance du Roi Louis XIV

Emblème face Nord existant depuis 1692, rappelle le serment d’allégence et de la puissance du Roi Louis XIV

Le 19 juillet 1870, l’Empereur Napoléon III déclara la guerre à la Prusse. Deux jours plus tard, le Bienwald fût occupé par un corps d’observation Badois. Le coin frontalier de Lauterbourg fût donc évacué.

 

Dès le 21 juillet 1870, des soldats (dragons badois) sortaient de la forêt et circulé entre le Bienwald et la Lauter.

Le curé Meyer qui avait pris ses fonctions en 1869 retranscrira dans les annales de la paroisse les évènements  de la prise de la ville.

C’est sous cette porte que le 24 juillet 1870, une patrouille de région badois commander par le comte de Zeppelin pénétra « au galop » en France, laissant les gardes français, surpris, aucune chance de les arrêter. Cette incursion contribua au premier acte guerrier de 1870.

 

   Maquette de la ville visible au petit musée de la porte de Landau

Maquette de la ville visible au musée de la porte de Landau.

 

Vu du précipice

Vu du précipice. A gauche la tour des bouchers. (Ph.H.V)

 

Un deuxième bâtiment mérite notre attention. Bien que  l’intérieur soit fermé au public et actuellement en cours de rénovation, l’extérieur est assez imposant. La Tour des Bouchers situé rue de la gare est devenus un monument historique le 18 novembre 1993. Composé de trois étages sans fentes de tirs, elle faisait partie des quinze tours de l’enceinte érigées autour de la ville entre 1246 et 1250, mais le dernier niveau ne serait pas antérieur au XVe siècle. En 1703, l’ensemble des fortifications a été complètement transformé avec une levée de terre sur le front de la Lauter et de la destruction des murs entre la ville Basse et la ville Haute. Elle échappa à la démolition en 1704 et deviendra deux ans plus tard, en 1706, une prison civile jusqu’en 1761. Cette tour fut aussi appelée Tour Gabriel, nom que porter un condamné à mort qui réussit à s’en échapper.

   La tour des bouchersLa Tour des Bouchers

 

Des digues transversales munies d’écluses permettaient d’inonder par places le fond de la vallée, sur d’assez grandes étendues. A l’époque romaine, le Rhin inonder cet emplacement, la ville protéger par un mur crénelé, ancienne fortification dont nous ne voyons plus qu’une partie de nos jours. D’une quinzaine de mètre de haut avec ses quinze tours entourant la ville Basse et la ville Haute, des marécages, des arbres fruitiers et la Lauter ont été les contours de la fortification. (Voir photo vu du précipice)

Porte de Landau CP

Carte postale d'avant guerre. Nous remarquerons qu'une partie du bâtiment a été détruit. (col.amd)

 

17 août 2013

Un été à Lauterbourg: La gare SNCF.

La gare S.N.C.F de Lauterbourg

 

Si le train a été inventé par Richard Trevithick en 1803, et roula pour la première fois en février 1804, la première liaison ferroviaire au monde eu lieu en Angleterre de Darlington à Stockton le 27 septembre 1825. Il n’apparaitra en Alsace qu’en 1839, avec la ligne Mulhouse-Thann. Selon la S.N.C.F, une soixantaine de personnes utilisent quotidiennement cette ligne cette année. 

La nécessité de cette artère longeant le Rhin a été admise dès 1837 par les autorités royales au titre de prolongement vers l’Allemagne  pour la voie ferré Strasbourg-Bâle. Il s’agissait de rallier la ville de Mnnheim pour permettre au trafic du couloir Réhan de transiter par l’Alsace. Le projet primitif d’une ligne à Lauterbourg date de 1838. Lauterbourg-Soufflenheim par Seltz avait été admis par les Chambres, ainsi qu’une société d’actionnaire de Spire et le gouvernement bavarois. Vers 1845,  la  concurrence du réseau badois se faisait sentir sur le transit des marchandises suisses par la rive gauche du Rhin, avec la présence du port de Mayence et de Mannheim. L’ouverture d’un port à Lauterbourg et son raccordement avec les grandes artères ferrées aurait conservé la suprématie commerciale à la rive française.

Mais ce sera le tracé Strasbourg-Wissembourg crée en 1857 qui fut choisie pour traverser la Bavière rhéane pour des raisons économiques.            

   Carte postaleLa gare de Lauterbourg avec ses employés. Il y avait un guichet voyageur, une salle d’attente, et une pièce pour les colis. Au     deuxième étage vivait le chef de gare. (C.P de 1914)

                                         D’autres projets ont alors été abordés. Celui de Lauterbourg par Seltz en passant à Hoffen. Mais cette solution ne donnait qu’une satisfaction partielle aux intérêts engagés, le peu d’importance du trafic prévu comparé aux dépenses de construction et d’exploitation en fit ajourner l’exécution. Le projet de la ligne Lauterbourg à Haguenau ou Bischwiller par Seltz comme complément de la ligne stratégique de Thionville à Haguenau. Le Conseil Général émit en 1867 un vœu conforme, mais ce vœu ne fut agrée ni par le ministre des travaux publics, ni par celui de la guerre car il n’était considéré que comme voie d’intérêt local.

                                         Finalement, ce sera le projet de la ligne Strasbourg-Lauterbourg par Seltz qui sera admis en juillet 1869. D’une part, parce qu’il s’agissait de relier Lauterbourg à Seltz tout en desservant le plus grand nombre de localité et les plus gros centres de production.

D’autre part, l’utilisation pure et simple de l’accotement de la route impériale n° 68 entre Roeschwoog et Strasbourg présentait un prix de revient kilométrique moindre. Mais cette ligne de 57 kilomètres ne sera inaugurée que le 25 juillet 1876 (alors sous occupations allemande).      

   
Train à l'arrêt   Train français à l'arrêt au quai de la gare de     Lauterbourg. (Photo H.V août 2012)

 Les frais du personnel, de l’entretien, des appareils et des bâtiments constituaient d’importantes dépenses d’exploitation. Le rôle de la plupart des stations été à la perception des billets et à l’enregistrement des colis.

Afin de faire des économies, les stations ont été réduite à un simple abri, à une maison de garde, voire même à un emploi d’un local privé mais sans personnel spécial et sans accessoire coûteux.[4] Le personnel du bâtiment en grès rose ou se situait le guichet a laissé place à une billetterie automatique.                    

aiguillage Poste 1

Six employés y travailles. Vu de l’intérieur et de l'extèrieur du poste d’aiguillage n°1. (Il y a deux postes). C’est dans ce local que sont surveillé les voies et les aiguillages. (25 janvier 2013)   

   

S’il y a bien une chose qui ne disparaîtra jamais, c’est bien les postes d’aiguillage, il y en a deux à Lauterbourg. Le poste 1  s’occupe seulement des liaisons entre Lauterbourg et Wörth (Allemagne), et le poste 2 des liaisons entre Lauterbourg et Strasbourg. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, à Lauterbourg, les barrières ne s’abaissent pas automatiquement mais sont baissées manuellement par les employés, et c’est par téléphone qu’est annoncé l’arrivée d’un train allemand. Il est donc obligatoire pour le personnel de savoir parler allemand. Leur journée commence à 4h30 et fini à 22h10 et ne sont remplacé que de 13h à 15h19.

 

Lauterbourg à connu plusieurs lignes : la ligne Franco-allemande Lauterbourg-Wörth desservant Berg, Neubourg, Hagenbach, Maximiliansau im Rüsten ouverte le 25 janvier 1876, sur cette voie unique passe aujourd’hui 18 trains par jour, de 4H51 à 21H49.

Une autre ligne de 20,745 km aujourd’hui disparue a été créée le 29 juin 1900, Wissembourg-Lauterbourg composée d’une seule voie et non électrifiée passait par Schleithal, Salmbach, Niederlauterbach, Scheibenhardt, Lauterbourg Nord et Lauterbourg gare. La ligne accueillait quotidiennement cinq à six aller-retour et transportaient autant de voyageurs que de marchandises. Elle fut fermée le 1er octobre 1947 aux services voyageurs et en 1958 pour les marchandises depuis, elle a été transformée en piste cyclable.

Si la gare n’a pas été détruite durant la Seconde Guerre Mondiale, elle aura coûté la vie à trois cheminots,

Vu des huit voiesVu des huit voies et d’un train Allemand. (Ph  H.V)

Cette gare est ouverte à la zone portuaire et aux entreprises environnantes pour le transport de marchandises. S’il n’y a plus d’employés derrière un guichet pour vendre les billets, six employées y travails dans les deux postes d’aiguillages. « Il y a un grand changement depuis la fin des années 80, car à cette époque  c’était une grande gare de marchandise, il y avait de nombreux train qui partait d’Allemagne au Sud de la France. Aujourd’hui, il ne reste plus que huit voies,  le triage impair qui allait des voies 9 à 29 a été supprimé. De nombreux trains s’arrêtent à Roeschwoog. En 1988, l’effectif était encore d’une cinquantaine de personnes, souvent le Lampiste, le manœuvre, se retrouvaient. La présence d’un port autonome verra l’arrivée de nombreux conteneurs ainsi qu’une personne qui travaillera de nuit ».

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DSCF1151 Trains et gare à Lauterbourg.

 

15 août 2013

Roland Garros n’a jamais été un champion de Tennis, mais alors, pourquoi un stade porte-t-il son nom ?

 

Roland Adrien Georges Garros  est né le 6 octobre 1888 à Saint-Denis de La Réunion. Il  est entré dans l’histoire en effectuant la première traversée aérienne de la Méditerranée le 23 septembre 1913 en 7 heures et 53 minutes. Un exploit dont on célèbre le centenaire cette année. La Première Guerre mondiale le fait naturellement pilote de guerre. Alors que, né dans une colonie, il ne doit aucun service militaire, il s’engage dès le 2 août 1914 pour la durée de la guerre. Il a aussi effectué la première mise au point d’une technique permettant le tir à travers l'hélice d'un avion de chasse en janvier 1915[].

Rolland Garos Roland Garros a été aviateur.

Le 18 avril de la même année, une panne le contraint d’atterrir en territoire occupé où il est fait prisonnier. Il sera soumis à une surveillance intensive et dût aller d’un camp à un autre. Il ne parviendra à s'évader qu’au bout de trois ans, le 15 février 1918 en compagnie d’un lieutenant, tous les deux déguisés en officiers allemands.

Sa myopie latente devenue très gênante l’oblige à aller secrètement se faire faire des lunettes pour pouvoir continuer à piloter et c’est à la veille de ses 30 ans, le 5 octobre 1918, à l’issue d’un combat aérien que son avion explosait en l’air avant de s’écraser sur le territoire de la commune de Saint-Morel, dans les Ardennes, non loin de Vouziers où il est enterré.

Pourquoi un stade porte-t-il son nom ? :

Roland Garros avait adhéré au Stade français en 1906 avec le parrainage d’Émile Lesieur (athlète et joueur de rugby), et c’est ce dernier qui en 1927, devenu président de l’association, exigea que l’on donne le nom de son ami Garros au stade de tennis parisien qu’il fallait construire: Le Stade Français cède alors à la Fédération un terrain de trois hectares situé près de la Porte d’Auteuil pour que soit construit un stade flambant neuf et accueillir les épreuves de la coupe Davis ramenée pour la première fois en France grâce à la victoire des « Mousquetaires » face aux Etats-Unis.

 

 

terrain   imagesCAA53N29

 

 

 

 

13 août 2013

Un été à Lauterbourg: La Chapelle Notre Dame du Bon Secours.

 

La Chapelle Notre-Dame-Du-Bon-Secours


Cette chapelle située à l’angle de la rue qui porte son nom et de la rue de la gare a été érigés en 1667. Dédié à la Vierge Marie, elle avait pour but d’enrayer le fléau de la peste. A cette époque, elle se situait à l’extérieur de la ville, jouxtait le cimetière des pestiférés : et était un lieu de pèlerinage au XVIIIème et XIXème siècle.

 Chapelle La chapelle vu de la rue

 La Chapelle Notre Dame (Ph.AMD/août 2012) Dans quatre ans, ce bâtiment aura 350 ans.

chapelle lauterbourg Carte postale d'avant guerre.

 

 

Autel Autel

Banc des fidèlesBancs des fifèles, il y en a une dizaine.

L’Alsace a été touchée par de nombreuses épidémies : peste, choléra, sécheresse, variole, peste bubonique, disette. Mais la   plus importante qu'ai connue la ville sera c’elle de 1349 puisqu’entre 1347 et 1352, la peste noire fauche plus du tiers de la population européenne. Cette peste se serait propagée en Mongolie vers 1320, où le microbe vivait à l’Etat naturel. En 1346, elle touche l’Etat de la mer Noire. A cette époque, les Génois étaient assiégés dans la ville de Féodossia en Ukraine par une armée de Mongols venue de l’Est et déjà atteinte de la peste. Le général mongol décida de contaminer leurs ennemis en envoyant des cadavres par-dessus les murailles. Les Génois une fois contaminés ont fui par la mer tout en emportant la maladie qui allait ainsi se répandre dans tout l’Occident.

 

Le seul traitement connus à cette époque fut de prier les Saints (Roche, Sébastien), organiser des processions de flagellants, brûler à tort les Juifs (à Lauterbourg ils furent noyées dans des marais), prendre des béozards, sécrétions d’animales (sang de vipère et bave de crapaud), la purge et la saignée. Une nouvelle peste arriva au milieu du XVIIe siècle, c’est pour cette raison que cette chapelle fut érigée, en 1666 par les habitants de Lauterbourg, espérant par ce geste, éloigner cette peste qui ravageait la population. Elle ne sera terminée qu’en 1667, date qui figure sur le Porche. Nous pouvons aussi y voir 3 écus armoriaux rappelant l’appartenance du baillage de Lauterbourg à la principauté épiscopale de Spire. Celui- ci est surmonté de trois niches où se trouvaient jadis les statuettes des saints protecteurs avec les inscriptions latines « Maria hilf » (signifiant Sainte Marie nous soit en aide)  au centre, « S.Sebastianus ora » à gauche, et « S.Rochus ora » à droite. Hélas, de nos jours, nous constatons que le temps a rendu illisible une partie des noms, quant aux statuettes, elles ont été pillées durant la révolution, quant à ses orgues, elles ont été abandonné durant cette même période.

 

 

Détail d'une niche Détail d'une niche dégradé au fil du temps, les statuettes y figurant ont disparue (date non connue).

DSCF1914 Peinture murale (il y en a deux, ici de Saint Sébastien). Trompe oeil, on dirait une statue.

DSCF1921 Une des nombreuses statue.

Trois écus armoriaux rappellant l'appartenance du baillage de Lauterbourg à la principauté épiscopale de SpireTrois écus armoriaux rappellant l'appartenance du baillage de Lauterbourg à la principauté épiscopale de Spire. 1667 et la date de fondation de cette édifice.

Vitrail Vitrail

 

Le 14 mars 1801, cette chapelle et un jardin y attenant gérés par la fabrique de Lauterbourg, déclarés Biens Nationaux fut mise en vente dans un état de ruine car durant la guerre de 1793 elle avait servi de logement aux soldats et d’écurie. Estimée à 30 Francs, elle fut mise à prix à 22,50 Francs, sera après 5 surenchères, adjugé pour 37 Francs de même pour  le jardin de 15 ares avoisinant la chapelle, aboutissant au cimetière, mise à prix de 24 Francs, l’enchère aboutirra à 91 Francs pour cette même personne. Il dépensera donc en tout 128 Francs pour l’acquisition de ce bâtiment et de son jardin.Le 30 mars 1804, elle sera rendue à la paroisse.

Cette Chapelle a été réfectionner en 1772 et en 1983.



 

La chapelle Notre Dame, le Lourdes Lauterbourgeois ?

 

Ici, de nombreux miracles ont également été recensés. Le 26 septembre 1775 par exemple, un curé de Rohrbach, complètement aveugle depuis plus d’une année retrouva la vue après avoir imploré la Vierge. En 1776, par la suite d’une importante crue, les eaux du Rhin  arrivèrent jusqu’à la Chapelle mais n’alla pas au-delà. En mars 1777, un jeune homme originaire de Soufflenheim, souffrant de maux incurables, retrouva la santé. La même année, un greffier municipal retrouva la vue. Un autre miracle aurait eu lieu le 12 avril 1777. A côté de cette chapelle, un lieu de sépulture des victimes de la peste, qui fut aussi utilisé pour l’enterrement des morts lors du siège de Lauterbourg en 1793.

Trois saints y sont mis à l’honneur : mais qui sont-ils vraiment?

Saint Roch : Principale figure protectrice contre la peste, St Roch est né à Montpellier au début du XIVe siècle. Parti en pèlerinage à Rome, il aurait guéri des pestiférés. Atteint à son tour, il s’isolera dans une forêt où un ange le soigna, un chien du voisinage lui apporta du pain puis il guérit. De retour dans sa ville natale, il sera jeté en cachot ou il mourra  non reconnu des siens pris pour espion  Des témoins assurèrent que le cachot s’illumina et que le dernier souhait de Roch à l’ange venu l’assister fût d’intercéder  pour les gens en souffrance[1]  

Saint Sébastien : Il serait né au troisième siècle et originaire de Milan. Il aurait rendu la parole à une femme et aura converti aussitôt 77 personnes. Mécontent et ignorant qu’il était chrétien, bien après l’avoir pris en affection, Dioclétien (empereur romain) ordonna à ses soldats de le transpercer de flèches. Mais étant le patron des archers, et ayant beaucoup de compassion pour leur chef, ceux-ci auraient évité de viser le cœur, c’est pour cette raison qu’il aurait survécut. Une fois soigné, il se rendit chez l’empereur pour lui reprocher sa cruauté à l’égard des chrétiens. Dioclétien le fit alors rouer de coup à mort et ordonna que son corps soit jeté dans les égouts de Rome.

Mais sa véritable dévotion commencera au Ve siècle à Pavie ou dès que l’on érigera un autel à son honneur, la peste cessa et, en 680, la ville de Rome fut sauvée d’une épidémie de peste grâce à son intervention.   

 

Sainte Marie : Fille d’Anne et de Joachim, elle est la mère de Jésus-Christ. La vierge Marie nous est connue par le nouveau testament ; Mathieu et Luc. Mariée à Joseph, elle habitait Nazareth en Galilée ; Chez les chrétiens, son culte commença dès le IVe siècle, mais les protestants lui dénient toute participation à l’œuvre de Jésus.

 

Statue de la Vierge Marie (C.P)

Statue de la Vierge Marie (Carte postale H



 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

10 août 2013

WISSEMBOURG: Association "Un autre monde", aide au Burkina Faso.

Claire Pehi-Verny, ancienne principale du Collège Otfried à la retraite depuis juillet 2011 est bien loin de s’ennuyer. En effet, à 63 ans, elle s’occupe encore d’une association nommée : « Pour un autre monde », fondée le 25 janvier 2005 par Patrick Estner et six autres personnes.

 

 

Au commencement, le but de cette association été d’aider des écoles détruites par le tsunami du 24 décembre 2004 au Sri Lanka. Elle fournira grâce aux dons des particuliers environs 18.000 repas durant un an à six écoles. Par après, en 2006, elle s’implantera au Burkina Faso à la demande d’un Burkinabé pour construire une école dans son village d’origine : Bobomondi.

 

Panneau solaire

Claire Pehi Verny tout à droite le 14 mars 2012 lors d’une remise d’un panneau solaire qui permettra de produire de l’électricité de façon écologique.

« Je souhaiterais passer un diplôme en Agro-écologie pour valoriser ce que je fais. »


Bien qu’elle soit titulaire d’un capes d’Anglais après quelques études littéraires, et ait passé avec réussite le concours de chef d’établissement, elle commença par travailler à l’Institut National Supérieur de l’enseignement technique d’Abidjan (capitale économique de la Côte d’Ivoire).

Depuis quelques années, elle s’intéresse à un domaine bien particulier. « Depuis 2006, je travaille dans le domaine de l’Agro-écologie, la fabrication de compost, en France et en Afrique, l’utilisation de techniques biologiques pour lutter contre les insectes pour ne pas polluer le peu d’eau qu’il y a en Afrique et je n’ai pas de diplôme dans ce domaine, c’est à cet effet que je souhaiterais passer un diplôme dans le domaine de l’Agriculture Biologique. »

 

L’association vit des dons des particuliers et de ce qu’elle peut récupérer. Une partis des dons financiers vont pour la plantation des arbres, depuis 2007, 7000 ont été plantés : « On choisit des arbres adaptés au Sahel, où le sol est sableux et semi désertique, on y plante environs 55 sortes d’arbres différents. Ce sont des arbres qui non seulement aident à faire revenir la pluie et alimenter les nappes phréatiques, mais ce sont des arbres utiles car on peut en manger les feuilles, les fruits, utiliser les bourgeons, les racines pour en faire des médicaments. Deux en particuliers, le Baobab qui bizarrement est en voie de disparition et le Moringa Oliféra, considéré comme un complément alimentaire de qualité pour retrouver du tonus. Les feuilles de ces deux derniers étant très protéinées permettent à des enfants de manger du riz sans viande car la viande se fait rare et d’avoir ainsi une alimentation équilibrée. » Le projet permet de faire des bibliothèques, des jardins, de mettre un moulin à grain, un atelier de couture dans les écoles, ainsi que des ateliers de couture, équiper des cantines avec des cuiseurs solaires, d’installer l’électricité solaire et bien d’autre chose utiles à cette population.

 

Diriger une association nécessite un travail personnel délicat, où la motivation est principale, de plus, les activités étant en Afrique nécessitent quelques voyages. Ce n’est qu’à partir de 2009 qu’elle y ira deux fois dans l’année, et depuis sa retraite, elle envisage d’y aller deux fois par ans pour une durée de six à huit semaines. « Je tiens à préciser que chaque bénévole paye son billet d’avion lui-même. Pour le conteneur, on s’associe avec d’autres associations sinon ça nous reviendrait trop cher. Entre 14 et 15 m cube reviennent à 4000 euros»


« Je vais au Burkina Faso pour aider des enseignants et des associations à apprendre à mieux nourrir les enfants et aux écoles à faire leur propre jardin. Grâce à des élèves de bonne volonté, on peut aider ces gens qui vivent dans des climats difficiles, abîmés par de grandes sécheresses liées au réchauffement climatique dont nous, les gens du Nord sont grandement responsables. »

 

Transport

Un des moyens de transport les plus utilisés et le plus écologiques. Cet âne transporte des paniers pour protéger les arbres replantés. Les voitures sont très peu utilisées car cela coûte cher.

 

 


L’éducation est aussi un sujet à aborder. Au Burkina Faso, il y a deux ministères, le MEBA pour l'enseignement de base et l’alphabétisation qui va du C.P à la troisième et le ministère de l’enseignement supérieur qui débute en classe de seconde. « Depuis une dizaine d’année, l’école n’est plus gratuite, les frais d’inscription sont relativement élevé (cinq euros environs dans le primaire public), ce qui est énorme pour eux, surtout si la famille est composé de cinq à six enfants. C’est une des causes pour lesquelles il y a de moins en moins de personnes qui suivent la totalité de la scolarité élémentaire et en particulier les filles que l’on garde à partir du C.M.1 pour aider leur mamans à faire la vaisselle, le ménage, la cuisine… »

 

Salle de classe

Salle de classe au Burkina Faso. L’association « Pour un autre monde » aide plusieurs écoles, en leur offrant matériels et livres scolaires. Bien qu’étant pays pauvre, il est important qu’ils aient accès à l’éducation.

 

« L’association accepte avec reconnaissance des livres : notamment les dictionnaires, les encyclopédies, tous les classiques de la littérature française, des livres de maths et de sciences. Ensuite, des outils, mais comme il n’y a pas d’électricité dans notre secteur, on recherche des vieux outils à mains qui ne sont pas électriques : scie, rabot, sécateur, coupe branche même s’ils sont ébréché pour les 22 écoles dont nous nous occupons. Les dons financiers nous permettent d’acheter un maximum de chose localement pour faire fonctionner l’économie locale comme seaux, pelles, brouettes. »

Que faire de vos dons?

2€ : un arbre en pépinière replanté   et protégé

5€ : Frais d’inscription d’un enfant   offerts

30€ : Une brouette

200€ : Une plaque solaire

1000€ : un moulin à gains

Pour contacter cette association : contact@pourunautremonde.org

La présidente : Claire Pehi-Verny (numéros et adresse siège sociale voir site internet)

Site internet : http://www.pourunautremonde.org

Blog : http://www.pourunautremonde.org/blog

 

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